Repousser les frontières de l’emballage

Peter le rend réel

À quoi ça ressemble, de diriger une équipe de 500 personnes dans une usine qui ne s’arrête pratiquement jamais de fonctionner ? Pour Peter Lernout, directeur de la plus grande usine d’Elopak à Terneuzen, aux Pays-Bas, il n’y a pas deux jours pareils. Une matinée peut commencer par des réunions sur l’amélioration des processus de production ou la résolution des problèmes sur la chaîne d’approvisionnement, tandis que l’après-midi sera consacrée à de nouveaux investissements ou à des discussions avec les ressources humaines. La diversité ne fait pas seulement partie du travail, c’est le travail.

S’adapter à de nouvelles responsabilités

Heureusement, Peter a eu l’occasion d’évoluer dans son rôle les années passant. Il rejoint Elopak en 2014 en tant que directeur de production responsable d’une partie du processus. Au fil du temps, ses responsabilités s’étoffent, et il est promu directeur d’usine il y a 4 ans. Il a pu s’appuyer à la fois sur une formation formelle et sur les conseils de son responsable.

– Au fil des ans, j’ai suivi des programmes de formation interne ainsi que des formations en leadership. Il y a environ 5 ans, je me suis rendu compte que j’avais besoin d’une remise à niveau en matière de contrôle de gestion et de finances, car j’y voyais une lacune potentielle pour devenir directeur d’usine. J’en ai discuté avec mon supérieur et, en plus de la formation formelle, j’ai pu assister à des réunions financières afin d’observer les discussions et d’assumer progressivement un rôle plus actif

Le soutien d’Elopak a permis à Peter de s’adapter facilement à ses différents postes et, aujourd’hui, il veille à ce que ses collègues aient la possibilité de grandir et d’évoluer.

– Elopak est une entreprise qui ne reste pas inactive. Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux chemins et de nouveaux horizons à découvrir. De quoi attirer des personnes motivées et ouvertes à de nouvelles opportunités. C’est une entreprise où l’on peut évoluer et faire des erreurs, à condition d’en tirer des leçons.

L’emballage : un élément du quotidien

Peter travaille dans le secteur de l’emballage depuis 2007. Ce qu’il trouve le plus fascinant à propos de l’emballage, c’est qu’il s’agit d’un article de tous les jours, qu’on retrouve dans tous les supermarchés et dans tous les foyers.

– Je peux prendre une brique de lait au supermarché et savoir que c’est nous qui l’avons fabriquée. Grâce au code, je peux même savoir quel jour elle a été produite et sur quelle ligne de transformation.

Avec environ 4,5 milliards de cartons quittant l’usine de Terneuzen chaque année, il y a de fortes chances qu’une brique à pignon vendue dans un supermarché européen – ou dans bien d’autres endroits dans le monde – ait été fabriquée par Peter et ses collègues.

Au-delà du rayon des produits laitiers : les nouvelles frontières de l’emballage

Ces dernières années, l’emballage carton classique a eu de plus en plus tendance à se retrouver au-delà de sa place traditionnelle dans les rayons des produits laitiers et des boissons. Les emballages à base de fibres sont de plus en plus utilisés pour tout un éventail de produits ménagers et de soins pour le corps, notamment les lessives, les savons ou les bains de bouche.

L’usine de Terneuzen joue un rôle clé dans cette évolution, puisque de nombreuses nouvelles solutions d’emballage y sont testées et produites : en 2024, 50 millions d’emballages ont été produits pour ce nouveau segment. Peter accueille souvent des visiteurs d’entreprises non alimentaires qui étudient des options d’emballage plus durables.

– Nous constatons un grand intérêt de la part de l’industrie non alimentaire. Beaucoup de ces entreprises ne connaissent pas l’emballage en carton et viennent donc ici pour apprendre. Elles sont souvent impressionnées par la complexité du processus et par tout ce qu’implique la création d’un conditionnement.